Il y a cent ans disparaissait Jean-Henri Fabre... celui dont Edmond Rostand a dit : « Ce grand savant pense en philosophe, voit en artiste, sent et s’exprime en poète. »
Tout le monde s’accorde pour reconnaître en lui un génie. Un génie qui de plus s’est distingué dans de nombreux domaines comme les mathématiques, la physique, la chimie, la botanique, l’entomologie, l’éthologie.. Écologiste de la première heure, il fut encore un excellent pédagogue, un grand écrivain, un aquarelliste de talent, un musicien et poète provençal, Majoral du Félibrige.
Sa vie, une vie de labeur acharné mais aussi de déboires et de difficultés. Car malgré son immense contribution à l’avancée de la Science, son génie n’a jamais reçu l’accueil qu’il méritait.
Il est vrai que Fabre était un peu sauvage, il ne se pliait pas volontiers aux convenances et ne recherchait pas les honneurs. Et c’est bien tardivement, déjà affecté par les misères de l’âge, et dans une situation pécuniaire délicate que ses proches amis ont voulu le sortir de l’oubli, et révéler son œuvre immense.
Mais cent ans après, celui qui fut, non seulement une des gloires de notre département, mais aussi de notre pays, un des plus grands scientifiques de son époque, est plus reconnu à l’étranger, et surtout au Japon , où on étudie encore avec ses manuels scolaires.
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