Étant d’humeur badine ce jour et ayant à l’esprit les peintures de notre ami Jicé (surtout celle des bouquets de fleurs), je me suis laissé aller en écrivant un poème ...
Ainsi de nous ....
Si tu croises sur ton chemin, Le tournesol, la marguerite Ne les froisse pas dans tes mains Pour satisfaire à un vieux rite Car leur douleur n’a pas de cri.
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Aime-les d’un amour entier Sans partage, et leur corolle Sera un temple familier Car s’il leur manque la parole Leur silence n’a pas de prix,
Leur éclat n’a pas de limite À l’amour dont tu les nourris. Le tournesol, la marguerite S’ouvrent à ceux qui les méritent Et se fanent d’être incompris
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Dépêche-toi, prends les chemins Où le tournesol t’y invite. Ainsi de nous…pauvres humains L’amour est inscrit dans nos mains Et se lit dans la marguerite. |
Pierre Verdet
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